Au quotidien, les activités humaines génèrent des émissions de gaz à effet serre (GES) qui ont un impact sur le dérèglement climatique. Des actions telles la mobilité durable, l’alimentation responsable, le tri et le recyclage des déchets permettent à chacun de réduire son empreinte carbone.
Cependant, certaines émissions de GES ne peuvent pas être évitées. La compensation carbone volontaire permet de compenser tout ou une partie de ces émissions par le financement de projets de réduction, d’évitement ou de séquestration carbone (reforestation, substitution d’énergies fossiles par des énergies renouvelables, accès à l’énergie des populations les plus démunies, …). Chaque tonne de GES réduite, évitée et/ou séquestrée par un projet de compensation, exprimée en tonne équivalent CO2 (t eqCO2), est certifiée par la délivrance d’un crédit carbone.
Un crédit carbone désigne une unité de compte représentant une tonne d’équivalent CO2 (t eqCO2) dont l’émission a été évitée ou réduite grâce à un projet de compensation carbone.
Un crédit carbone = 1 t eqCO2.
Les gaz à effet de serre (GES) sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre, contribuant à l'effet de serre. L'augmentation de leur concentration dans l'atmosphère terrestre est l'un des facteurs à l'origine du réchauffement climatique.
Les principaux GES d’origine humaine sont, outre le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O), l'ozone (O3) et les chlorofluorocarbures (CFC).
Un particulier, une organisation ou entreprise peut recourir à un projet de compensation carbone volontaire pour compenser ses émissions de GES, qu’il s’agisse du CO2 ou d’autres GES. S’il s’agit d’un autre GES que le CO2, les montants à compenser devront être exprimés en « tonnes équivalent CO2 » (t eqCO2) via une conversion spécifique à chaque GES.
Les différents GES se distinguent entre autres par la quantité d’énergie qu’ils sont capables d’absorber et par leur « durée de vie » dans l’atmosphère.
L’« équivalent CO2» (eqCO2) est une unité utilisée entre autre par le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat) pour comparer les impacts de ces différents GES en matière de réchauffement climatique et pouvoir cumuler leurs émissions.
Par exemple, le GIEC considère qu’une tonne de méthane (CH4) a un pouvoir de réchauffement global 28 fois plus élevé en moyenne qu’une tonne de CO2 sur une période de temps de 100 ans. Ainsi, chaque tonne de méthane est comptabilisée comme 28 tonnes d’équivalent CO2 dans les bilans des émissions de GES.
La compensation est un outil supplémentaire pour atteindre la neutralité carbone, mais ne doit pas se substituer à des efforts de réduction d’émissions de GES. Avant de compenser, il faut mesurer et réduire ses émissions de GES.
A chaque achat d’un bidon actiSTART, vous compensez vos émissions en finançant le projet ENVIRA REDD+ (acronyme anglais de « Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation ») au Brésil.
Ce projet lutte contre la déforestation de près de 200 000 hectares de forêt abritant de nombreuses espèces vulnérables, par le financement d’actions destinées à améliorer la subsistance des communautés locales et à protéger la forêt (apiculture, écotourisme, prévention d’incendie, …). Une partie des revenus carbone est aussi investie dans des activités d’amélioration de la santé et de l’éducation, impactant ainsi positivement plusieurs Objectifs de Développement Durable fixés par les Nations Unies.
Grâce au projet, 12,6 millions de tonnes eqCO2 vont être évitées pendant 10 ans. Ce projet répond aux exigences des standards internationaux VCS (Verified Carbon Standard) et CBB (Climate, Community & Biodiversity) Gold Level.
Le programme des Nations Unies REDD+ est l’acronyme pour Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation forestière dans les pays en développement. Il s’agit d’une initiative internationale pour inciter économiquement les grands pays forestiers tropicaux à contribuer aux efforts pour limiter le changement climatique.
Le programme REDD+ va au-delà en incluant la gestion durable des forêts.
Par ailleurs, le projet ENVIRA REDD+ bénéficie des certifications internationales d’organismes indépendants VCS (Verified Carbon Standard) et CCB (Climate, Community & Biodiversity), qui garantissent une méthodologie de comptabilisation carbone et un contrôle transparents et rigoureux.